jeudi 24 février 2011

fin d'une époque ; la piscine de Cerbère


Une piscine de mer.
Avec des gradins de trois côtés
... et des poissons? des alevins
En prise directe sur la mer, ni plus chaude ni moins salée.
Rarement des baigneurs - on se demandait même comment et pourquoi elle était arrivée là.

Elle a connu des heures de gloire avec l'équipe locale de water-polo, si j'ai bien compris. J'ai vu des expos-photos, mais je n'en sais guère plus...
 - merci d'avance pour tout commentaire par les connaisseurs !

Et elle vient d'être comblée...
Non, pas de succès...
... de remblai, la piste entre le port et le gymnase, ce n'était pas que pour remblayer la petite plage
(pourquoi la recharger en gros blocs, et le concassé pas confortable, c'était étrange)






Voilà, c'est fait :

 22 janvier












23 janvier



Vue du toit du gymnase
encore un peu d'eau dans l'angle à gauche.
Certains doivent avoir le coeur bien gros...

mardi 22 février 2011

le Myrtil (papillon) Meadow Brown,


   Le Myrtil
Maniola jurtina
Règne Animalia
Embranchement Arthropoda
Classe Insecta
Ordre Lepidoptera
Famille Nymphalidae
Sous-famille Satyrinae
Genre Maniola,

        comme me l'a écrit C. Perret quand je cherchais de l'aide pour l'identifier.
Merci Claude et merci Flickr.

J'avais eu du mal à le reconnaître sur les deux photos précédentes, bien que prises un peu plus tard dans le même secteur que les premières, à cause de la superposition des ailes.

"Pays des sources" , en Haut-Languedoc, secteur de Lamalou-Capimont-Bardejean
chemin parmi les taillis, chênes, notamment, chênes verts et chênes blancs, clématite, salsepareille, genêt d'Espagne...
 Pourtant il était dans les mêmes feuilles.
Des feuilles sèches de chêne, qui lui font un bon camouflage, au point qu'il se contente de ne plus bouger, et on ne le voit pas.
 









 Là, on voit un peu le motif du dessus de l'aile, celui qu'on voit en vol,
mais ça c'est une photo que je n'ai pas su faire!








[C'est probablement l'un des papillons les plus abondants dans les lieux herbus de nos régions. On voit surtout la face inférieure des ailes. L'aile antérieure est orange et chamoisée avec un ocelle distinct, l'aile postérieure brunâtre avec une bande plus claire ornée de points noirs. Contrairement à ses congénères, le myrtil dévoile parfois le recto de ses ailes sur le terrain. Elles sont brun intense avec une tache orangée contenant un ocelle sur l'aile antérieure (l'orange est plus étendu chez la femelle). Se rencontre dans divers habitats herbus, talus des routes, prés, allées des bois, régions vallonnées, jusqu'à 1500 m au moins. Vol : Juin à Octobre. (Nature en poche - Larousse)
Plantes nourricières :Diverses graminées, Chardon commun, Chardon penché]

 Wikipedia précise :
[Ce papillon présente un dimorphisme sexuel, le dessus du mâle est uniformément marron clair avec un ocelle noir centré de blanc à l'apex de l'aile antérieure, alors que la femelle présente une plage fauve plus ou moins étendue autour de cet ocelle. Le revers présente aux antérieures de couleur ocre bordé de beige foncé le même ocelle à l'apex, alors que les postérieures sont de couleur grisâtre à marron avec une bande plus ou moins orange chez la femelle.]
lire la suite

 voir la chenille et d'autres photos sur Papillon-49


Je n'ai pas eu la chance non plus de faire une belle photo duo, comme celle  de mon amie Agnès .

lundi 21 février 2011

chasse aux papillons (été 2010)

Une belle ballade, déjà repérée l'année avant, plus pour la marche et la destination (ND de Capimont), mais par le sentier), m'a réservé quantités de surprises.  Encore que l'année passée, j'étais déjà revenue batterie vide.


Je ne me suis aperçue qu'après que c'était le 21 juin, mais l'été m'a gâtée !


J'ai déjà présenté les deux premières, qui se sont avérées lointaines cousines...

Mais, reprenons la promenade...

Quelques fleurs, pas inédites, pour s'échauffer ... polygala, héllébore fétide ( un peu tard, non ? on n'est pas vraiment en montagne)

 Et un premier mystère
 au milieu du chemin, ça se trémousse, semble creuser, le sol ?
En tout cas, c'est suffisamment occupé pour me laisser faire une paire de clichés.
 J'aime bien l'ombre de l'aile sur celle-ci...

(mystère résolu depuis  : Anthrax-Villa hottenta)





Ensuite, un premier succès avec un papillon qui m'accorde un doublé


Les fleurs sont des  lamiacées, les feuillages devant des dorycnies.
Et le papillon ? Ben euh, je cherche... Myrtil (Maniola jurtina) il  me semble.

Dans la boue du chemin, et autour sur les buissons, un ballet de libellules, j'ai identifié ensuite des Gomphes. Je ne suis pas encore capable de les prendre en vol, mais elles se posent à tour de rôle. Mes autres photos et quelques explications en suivant ce lien.



Accompagnée par les libellules, je croise deux papillons qui ont aussi l'amabilité de prendre la pose au bord du chemin, l'un sur une papillonnacée,
pourrait être Lysandra coridon (L'argus bleu nacré), la femelle


l'autre sur une des herbes ou des carex, identifié par Claude Perret que je remercie vivement, comme Eranis defoliaria ♂ (à noter au passage : la femelle n'a pas d'ailes, dans cette espèce, pas si courant, j'imagine), traduire Hibernie défeuillante, Phalène défeuillante
(v. papillon-poitou-charentes.org )

 ce dernier, avec son joli corset de fourrure, sa forme particulière et ses longues antennes ne m'a pas révélé son nom - Arctiidae? noctuelle ?


Ah ! Monsieur Argus a rejoint Madame... ils papillonnent de concert, sur la salsepareille et la clématite, et semblent aussi intéressés par le trèfle blanc et la piloselle.
Ils m'offrent plusieurs photos mais je n'en verrai malheureusement pas plus...


























Plus loin, une étrange bestiole, mouche ou papillon, que je chercherai sans succès très longtemps, avant de la rencontrer par hasard lors d'une autre recherche:

il s'agit de l'anthrax
  - Anthracinae, famille proche du bombyle  (Anthrax anthrax ou Anthrax aethiops...)

Mais voici de nouveau , parmi les feuilles de chêne, ce cachottier de Myrtil...

Je pourrai même le prendre ailes ouvertes... Voir chapitre spécial.


Le sentier se rétrécit et monte dans le sous-bois,  en haut dans une clairière, un bien étrange papillon :


En fait, c'est Vanessa atalanta, le Vulcain, mais en piteux état, comment peut-il encore voler ?


Petit tour de ce bel endroit, que j'ai déjà présenté , et coup d'oeil à ce que je pense être " l'envers de notre ligne d'horizon", vue de la maison très loin au Sud : les Avants-Monts

Vallée d'Orb, embouteillage "La Vernière" et village des Aires, château de Mourcairol et Avants-Monts

  Je retrouverai les Argus, les Gomphus en redescendant, mais je ménage ma batterie, d'autant que je prends pas mal de plantes encore pas repérées l'année avant,

Brintesia circe, Silène (v. fiche) - Merci également à C.Perret

une églantine et son "zabitant", appellation provisoire de tous ces petits insectes inconnus

sur les Dorycnies (deux espèces cousines), un autre "zabitant"


et sur les pierres du chemin, déjà presque route, un autre champion du camouflage s'est posé. .... Si,si... il est là, il faut chercher,
mais il est là, parmi les feuilles de chêne, totalement immobile à présent, caillou-feuille de chêne parmi les cailloux...
Un groupe passe pendant que je cadre et mitraille, avec un chien qui furète, du bruit... Le papllon n'a pas bougé, certain de son invisibilité. Toujours le Myrtil, mais une aile cachée, on ne voit plus d'ocelle.



Gomphus



 Rencontré lors de la mémorable sortie du 21 juin, sur un large chemin parmi les taillis.

 Pas seul, il y en avaitau moins trois, jusqu'à cinq, très mobiles mais qui se posaient souvent par chance sur le chemin. Je les ai retrouvés au même endroit au retour.


L'ombre des ailes gêne un peu, en donnant un impression de double.

 Voilà le peu que j'ai lu sur cette libellule.

Il existe de nombreuses espèces de Gomphus, 5 en Europe. Je ne me prononcerai pas sur ceux-ci.

De taille moyenne les gomphidés ont le corps jaune à verdâtre marqué de noir.
Les Gomphidae sont les seuls anisoptères à avoir les yeux bien séparés l'un de l'autre
 et fréquentent les prairies, les friches ou les lisières proches de tous les types d’eaux 
courantes (rivières, fleuves lents, torrents de montagne).
La période de vol va de début mai à fin juin en France.

G.vulgatissimus qui a des pattes noires?

Pour les dessins, Onychogomphus forcipatus, Gomphus à pinces me plairait davantage... 

 il y le Gomphe semblable  (Gomphus simillimus) aussi, par rapport aussi à l'extrémité de l'abdomen, mais je ne vois pas sur la mienne de jaune sur les pattes. A voir sur  www.orchidee-poitou-charentes.org
  et sur un site suisse  qui le donne comme protégé




Voir donc pour les curieux cette clé de détermination, car c'est encore un peu ardu ou du moins intimidant pour moi.
( en tout cas, il ne s'agit pas de Gomphus clavatus - qui est un champignon ! )




plus d'images ? voir  www.galerie-insecte.org  avec notamment une éclosion.

samedi 19 février 2011

bientôt le bout de la digue

Coffré en premier de bas en haut à présent, et non plus rajouté au dessus, le mur côté mer est placé, pré-figuré en entier le 16 en entier, sinon coulé.
 

 La premier section coulée ainsi était courbe.
voir épisode précédent
Elle a été rainurée au bas, la où elle touchera (s'accrochera ?) à la dalle.




Dalle qui n'en est pas encore là, mais une autre section a été coffrée, selon le procédé habituel, ainsi qu'une prolongation du gros mur qui la rejoint presque, tandis que côté rocher se prépare un coffrage bas en vue  de la prochaine section du mur.






le coffrage inclut un triangle à combler entre les deux rangs de "cubes"


Le coffrage de l'assise des coffrages du mur n'est pas aisé, il s'agit d'essayer d'épouser le terrain accidenté - avec des rectangles !


là aussi, on voit l'assise préparée à l'emplacement du prochain coffrage


   
De leur côté, les gens du port préparent toujours les futurs emplacements, voici des chaînes prêtes à l'installation, à côté d'une pente de mise à l'eau bétonnée pour les besoins du chantier. On la voit mieux sur ces photos plus anciennes (10 février)

le ponton de travail (10 février)


la remorque et la descente inclinée bétonnée, et derrière un tas de sacs "bigs-bags" du quai des barges détruit en octobre, repêchés récemment







 Le 17, énormes pluies l'après-midi, mais ça a avancé quand-même.

 Le 18, avant le week-end
- pas volé - les travaux durent tard les autres jours mais s'arrêtent plus tôt le vendredi

les coffrages du 16 ont été coulés et sont "secs", blancs, du moins, la nouvelle section de digue est coulée, on voit les planches passerelles qui la franchissent, et l'assise du prochain coffrage de la prochaine montre qu'elle sera plus longue, étant moins large, puisque le mur déjà fait réduit d'autant la largeur. A noter que le coffrage semble devoir être rectiligne et non courbe comme l'autre face. Cette partie n'a pas été rainurée comme la suivante, mais ça ne doit pas être très long à effectuer, si elle doit l'être. A droite, nouveau coffrage pour le mur supérieur...

Contre la falaise, le coffrage est prêt aussi.



Quelques inquiétudes s'entendent au sujet de la plate-forme des pêcheurs, restera-t-elle accessible? La digue détruite comportait un escalier qui redescendait jusque là...